La recherche photographique de Lucie Jean alterne cycliquement entre des séries caractérisées par une approche documentaire humaniste, et des explorations contemplatives sur une nature révélée. Complémentaires, ces axes reflètent sa perception matérialiste du monde, selon laquelle il n’existe d’autre substance que la matière.
Dans les premières, elle pratique une ethnographie tendre, observant les rites d’une communauté sans déranger la célébration de leur mystère joyeux. A l’affût de scènes de vie révélant des territoires, en mouvement, ses séries déroulent le lien étroit qui fait poésie entre les visages et les paysages. Documenter le présent, c’est se saisir de la réalité tangible mais fugace.
Les secondes donnent à voir une «photographie élémentaire». Eau, glace, terre, feu, Lucie Jean scrute avec insistance la matière même des choses, pour faire apparaître un paysage dans le paysage. Lors de ses périples sur ses terres de prédilection, celles de l’impermanence -île volcanique, glace éphémère, forêt brûlée, il ne s’agit pas seulement de figurer l’apparence d’un paysage, mais de traverser celui-ci pour accéder à ses particules les plus élémentaires, à leur incessante recombinaison. À travers des changements d’échelle, des légers vertiges de l’observation, elle étend ses recherches à d’autres terrains d’expérimentation -photogravure, gravure, céramique... Composant des constellations autour de ses photographies, elle esquisse des installations polymorphes.
Diplômée des Beaux Arts de Paris en 2004, son travail est régulièrement récompensé par des Prix et fait l’objet d’expositions personnelles et collectives. Ses œuvres sont acquises par différents fonds photographiques : CNAP, BNF, MEP et collectionneurs.
Cette année, elle est invitée par Cuesta, Coopérative d’uranisme culturel, pour une résidence sur le territoire normand de la Touques. En 2023 et 2024, elle est lauréate du Festival Cargo, les Photographiques de St Nazaire pour une résidence en 2023 et une exposition en 2024. En 2022, elle participe à l’exposition « Regards du Grand Paris » aux Magasins Généraux et au Musée Carnavalet, suite à sa sélection en 2019 pour la Commande photographique nationale, initiée par les Ateliers Médicis et le Centre National des Arts Plastiques (CNAP). En 2021, elle est sélectionnée par Yasmina Reggad pour une candidature au Prix Pictet, pour son travail Collines charbon, constellation photographique et sculpturale sur des forêts incendiées et la matière charbon. Deux festivals la programment dans sa sélection officielle : « L’Evénement photographique » du Nouvel Observatoire de la Photographie du Grand Est (Nancy),
et « Itinéraires des photographes voyageurs » (Bordeaux). Elle a également été représentée par la Galerie photographique Les Comptoirs Arlésiens, qui a représenté Lucie Jean de 2013 à sa fermeture en 2018 à travers plusieurs expositions personnelles
et collectives.
Cette année, elle est invitée par Cuesta, Coopérative d’uranisme culturel, pour une résidence sur le territoire normand de la Touques. En 2023 et 2024, elle est lauréate du Festival Cargo, les Photographiques de St Nazaire pour une résidence en 2023 et une exposition en 2024. En 2022, elle participe à l’exposition « Regards du Grand Paris » aux Magasins Généraux et au Musée Carnavalet, suite à sa sélection en 2019 pour la Commande photographique nationale, initiée par les Ateliers Médicis et le Centre National des Arts Plastiques (CNAP). En 2021, elle est sélectionnée par Yasmina Reggad pour une candidature au Prix Pictet, pour son travail Collines charbon, constellation photographique et sculpturale sur des forêts incendiées et la matière charbon. Deux festivals la programment dans sa sélection officielle : « L’Evénement photographique » du Nouvel Observatoire de la Photographie du Grand Est (Nancy),
et « Itinéraires des photographes voyageurs » (Bordeaux). Elle a également été représentée par la Galerie photographique Les Comptoirs Arlésiens, qui a représenté Lucie Jean de 2013 à sa fermeture en 2018 à travers plusieurs expositions personnelles
et collectives.
Arnaud Bizalion Editeur publie trois de ses ouvrages Cité lacustre, Notes sur Pluie noire et Quartiers d’hiver accompagné d’un texte
de Gilles Tiberghien.
de Gilles Tiberghien.
Né en 1978, Lucie Jean vit et travaille à Paris.